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Le vin fait son cinéma: répliques cultes ! (2)

Voici le deuxième volet de nos répliques cinématographiques cultes sur le vin ! Aujourd’hui, la cuvée est un peu « old school » avec un rat, un guide gastronomique et un « singe » (ou presque…).

1) Bien évidemment, vous avez rapidement deviné que le rat n’était ni plus ni moins que Rémy, le chef de Ratatouille ! Ce film d’animation sortie en 2007, vante les atouts de la gastronomie française, et notamment son vin. Et autant dire qu’on ne boit pas de la piquette !!! On commence lorsque le « méchant » chef veut faire parler l’apprenti Linguini, autour d’un Château Latour 1961. Ce Premier cru classé de l’appellation Pauillac est l’une des valeurs sûres de notre patrimoine vinicole. Déjà Montaigne en parlait dans ses Essais. Pour info, aujourd’hui, c’est une bouteille à 1000 €…minimum.

cheval blanc rat latour rat

 

 

 

Par la suite, Anton Ego, le critique gastronomique, boit un Côte-Rotie en écrivant ses commentaires, mais on ne voit pas le producteur. Il faudra donc se contenter d’imaginer cette merveilleuse appellation de la Vallée du Rhône, dominée par la syrah et assemblée au Viognier…tout ce que j’aime !

Enfin, pour le dîner final, ce fameux critique, commande un Château Cheval Blanc…1947. Déjà, le nom fait rêver car il est l’un des plus élégants Saint-Emilion. Mais 1947, on rentre directement dans le millésime du siècle…En 2010, une bouteille de 6 litres s’est vendu 225 000 € !!!

2) Pour rester dans la critique gastronomique, direction Charles Duchemin (Louis de Funès) dans l’Aile ou la Cuisse. Ce film de Claude Zidi, sorti en 1976, raconte le combat de ce guide gastronomique, luttant contre la malbouffe, incarné par le redoutable Jacques Tricatel (Julien Guiomar), défenseur de la cuisine industrielle ! Ainsi, lors d’un duel télévisé, Charles Duchemin décortique un vin rien qu’à la vue:

duchemin-vin« Belle robe vermeille, un peu violette, bel éclat. C’est un bordeaux, un grand bordeaux. Un peu de pourriture noble en suspension, les impuretés descendent lentement. Ce vin a 23 ans, c’est un 53, une très grande année. Le vin, c’est la terre. Celle-ci est légèrement graveleuse, c’est un médoc ! Le vin, c’est aussi le soleil. Ce vin a profité d’une belle exposition sud-ouest, sur un coteau de bonne pente. C’est un Saint-Julien, Château Léoville Las Cases 1953 ! »

Bravo l’artiste !!!

 

3) Enfin, nous rentrons dans le mythique cinéma français, avec un duo Gabin-Belmondo aux petits oignons, dans le film d’Henri Verneuil: Un singe en hiver. Ici, pas besoin d’écrire, juste apprécier le charisme de Gabin et la classe de Belmondo…tout ça autour de 2 calvas !

Après toutes ces cuites, on peut aller se coucher…

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