Après les aventures (plus ou moins extraordinaires… ) d’un coq, d’un tsar et d’un empereur, voici celle du retour alcoolisé d’un amiral. Et pas n’importe lequel: l’amiral Nelson.

Nous sommes en 1805 et toute l’Europe est terrorisée par un petit bonhomme d’1m68: Napoléon Ie. Son rêve? Conquérir l’Europe, notamment l’imprenable Perfide Albion, dit l’Angleterre. Insularité oblige, on envoie la flotte pour combattre ces rosbeefs du côté de Trafalgar (pointe sud de l’Espagne…alliée de la France). La flotte anglaise est alors dirigée par Nascido Horatio Nelson, plus connu sous le nom de l’amiral Nelson. Brillant stratège, il met en déroute la flotte franco-espagnole le 21 octobre 1805. Mais dans la confusion de la bataille, il reçoit la balle d’un mousquet. Et après 3 heures d’agonie, meurt. C’est quand même bête, il ne profitera pas de la gloire de sa victoire, car après celle-ci, Napoléon Ie ne retentera plus jamais de conquérir les British. Mais revenons à nôtre amiral.

 

 

 

 

 

La tradition aurait voulu que le corps soit jeté à la mer. Mais les officiers décident de ramener le corps du défunt pour que la Nation lui rende hommage. Problème: il faut plusieurs semaines pour rentrer, donc comment conserver le corps ? Le sel ? Trop cher. L’alcool ? Hum, pourquoi pas… Ni une ni deux, une barrique est remplie de cognac (ou brandy) et le corps de nôtre ami anglais, plongé dedans. Toutefois, l’équipage n’avait pas prévu cette « portion » d’alcool supplémentaire. Et certains marins se retrouvent donc privés de leur ration quotidienne. Qu’à cela ne tienne, ils se servent directement à la source et vident quasiment la barrique… De là, à dire qu’il s’agit de l’invention du rhum arrangé, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas (certains l’ont fait…image en une). Quant aux autres, ils se sont rattrapés à la mise en bière 😉